Les atouts du content store pour une plus-value des données

Après un premier article avec Michel ALLIEL, Director, Solutions and Products Group, EMEA Southern Region Hitachi Data Systems, sur le rôle de DSI face à trois enjeux : la versatilité, la transversalité et la mobilité des données, il donnait une réponse Business-defined. Face à ces enjeux data, voici une autre méthode : le stockage objet ou content store.

February 4, 2015

Après un premier article avec Michel ALLIEL, Director, Solutions and Products Group, EMEA Southern Region Hitachi Data Systems, sur le rôle de DSI face à trois enjeux : la versatilité, la transversalité et la mobilité des données, il donnait une réponse Business-defined. Face à ces enjeux data, voici une autre méthode : le stockage objet ou content store.

Dans mon précédent post, je suis revenu sur les trois principaux enjeux liés à l’organisation des données auxquels font face les DSI : la concomitance de données structurées et non-structurées, la répartition en silos et la mobilité des données complexifient le patrimoine informationnel que la DSI doit gérer. A l’heure où les données sont de plus en plus nombreuses (tendance qui va s’amplifier au fil des années), la réponse est à mon sens non pas Software-Defined, mais bien Business-Defined, avec comme objectif de passer de l’analyse au prédictif pour permettre aux entreprises d’optimiser leur productivité, de multiplier les sources de revenus et exploiter pleinement leur potentiel de croissance.

Stocker et préserver ce patrimoine d’informations

Le mot clé est «stockage objet ». Il faut savoir que depuis longtemps, surtout à des vocations d’archivage légal ou d’archivage long-terme, l’information est conservée sous une forme enrichie dans ce que l’on appelle des Content Store, c’est-à-dire des réservoirs de contenus, qui partent de l’information, de la donnée, et qui l’enrichissent en temps réel afin de la préparer à un traitement d’analyse ou de prédiction. Ces content store sont aujourd’hui ouverts à tous les usages et permettent de retrouver l’information par son contenu.

Historiquement, on retrouve l’information par l’endroit où on l’a déposée, d’où la difficulté de se souvenir de tous les endroits et de pouvoir faire des traitements en localisant la donnée. Les content store sont au contraire des équipements de stockage particuliers qui ont la vocation de retrouver l’information par leur contenu : imaginez un réservoir de données qui aurait intégré un moteur de recherche Google : on taperait des requêtes qui s’adresseraient au contenu de l’information et que l’on pourrait ainsi faire émerger en haut de la pyramide.

Données enrichies

Tout l’intérêt du stockage objet, qui vient de se structurer par le biais de la création de l’Open Interconnect Consortium, est de pouvoir utiliser ses données de base, sans modifications, si possibles ISO (c’est-à-dire standardisées afin de ne pas avoir d’adhérence applicative, en d’autres termes de ne pas avoir l’obligation de conserver la même application pendant des décennies pour pouvoir relire son information) enrichies de métadonnées, à savoir le contenu émergeant de la donnée et permettant ainsi de la définir et de la gérer.

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Créer soi-même de la valeur

Typiquement, si l’on prend l’exemple d’une photo, l’une des métadonnées de base que l’on trouve dans tout système d’information correspond à la date de création. Mais cela n’est pas suffisant. L’intérêt de la métadonnée interne est de fournir des informations supplémentaires (si l’on reste dans le cadre d’une photo, cela peut être des descriptions, des positionnements GPS etc.) qui constituent un objet.

L’objet définit par l’ISO est très simple : c’est une information encapsulée par des données standardisées (les parties vertes du schéma sont en général des parties XML standard) et l’objet a la caractéristique d’être indépendant de l’application. Imaginez une application qui créé de l’information, de la donnée, dans un format non adhérant à cette application pouvant être lue par une autre. Seul l’objet permet à ce jour d’avoir ce type de facilité.

Autre exemple : une compagnie d’assurance. Cette entreprise gère différents formats et applications, qui vont du constat de dégât des eaux au certificat d’expertise, sans oublier la facturation et même un call center. Parce que l’on a stocké ces informations sous forme d’objets, dans un content store indépendant, un opérateur du call center peut par exemple rechercher « Michel Alliel » dans son système et retrouver l’ensemble des documents qui sont liés à mon dossier, le tout simplement et sans application spécifique. La puissance de traitement des métadonnées de l’objet permet de récupérer de l’information et d’en créer de la valeur.

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