L’internet des objets, source de nouveaux défis pour assurer la disponibilité des données

De plus en plus, le terme « Internet des Objets » (IdO) est utilisé pour indiquer les objets de notre quotidien qui sont connectés à l'Internet ; réfrigérateurs, téléviseurs et même chaussures de sport et montres. Largement débattu au sein des médias professionnels, le sujet a débarqué sur la place publique, où les consommateurs semblent y être très favorables. Le bureau de recherche IDC prévoit que d'ici 2020, 200 millions d'appareils seront connectés à Internet à travers le monde. Cette évolution implique une augmentation des besoins de connectivité et de trafic de données en temps réel, et elle annonce des défis majeurs en termes de disponibilité des données.

December 22, 2014

De plus en plus, le terme « Internet des Objets » (IdO) est utilisé pour indiquer les objets de notre quotidien qui sont connectés à l’Internet ; réfrigérateurs, téléviseurs et même chaussures de sport et montres. Largement débattu au sein des médias professionnels, le sujet a débarqué sur la place publique, où les consommateurs semblent y être très favorables. Le bureau de recherche IDC prévoit que d’ici 2020, 200 millions d’appareils seront connectés à Internet à travers le monde. Cette évolution implique une augmentation des besoins de connectivité et de trafic de données en temps réel, et elle annonce des défis majeurs en termes de disponibilité des données.

« Les consommateurs ont des attentes très pointues quant à la disponibilité de leurs données. Elles doivent être accessibles là où ils le veulent, quand ils le veulent. Celles-ci sont de plus en plus stockées dans le Cloud et concernent leur vie à part entière : agenda personnel, photos de famille et même portefeuille d’actions », explique Mike Resseler, de chez Veeam Software. « Cela signifie que les entreprises qui s’occupent du stockage de ces données doivent assurer leur disponibilité en permanence. »
Toujours selon IDC, deux tiers des consommateurs ont l’intention d’acheter un dispositif connecté pour leur domicile d’ici à 2019. En outre, la moitié d’entre eux prévoit l’achat d’un « wearable », comme une montre intelligente.

Côté entreprises, beaucoup envisagent de se tourner vers l’IdO et profiter de, par exemple, la communication « machine-to-machine ». Ces développements mettent une pression énorme sur les organisations qui préparent l’environnement de demain. Mais il existe d’autres implications. « Les données doivent également être protégées contre leur perte et les accès non autorisés », met en garde Resseler. Les consommateurs se révoltent contre les entreprises qui ne prennent pas au sérieux leurs préoccupations sur la vie privée. Pourtant les lois abondent dans le sens des consommateurs et mettent en place des mécanismes de protection. « Alors que les entreprises recueillent et stockent de plus en plus de données sur les personnes, charge leur incombe de protéger ces données. Une télévision connectée à Internet, par exemple, enregistre tous les programmes que vous avez regardé, les détails de votre carte de crédit, ce que vous avez téléchargé, et peut-être même vos conversations vidéo. Les conséquences pour les entreprises qui laisseront fuiter ces données seront désastreuses. »

Selon Mike Resseler, il est impératif que les entreprises utilisent un cryptage approprié pour assurer la confidentialité. Il est également crucial de mettre en place une protection des données quasi-continue et que les sauvegardes soient testées pour s’assurer de leur fonctionnement. « Dans le contexte du centre de données moderne, cela signifie que les données doivent être conservées sur deux différents sites, et la connexion entre les deux doit également être protégée. Et lorsque les sauvegardes sont stockées dans le Cloud, elles méritent évidemment la même attention. »

Mais qui dit protection des data centers, dit protection des terminaux. « L’un ne va pas sans l’autre », assure Resseler. « La protection des terminaux—laptops et desktops—va devenir un point central de toutes les stratégies sur la disponibilité des données. Chez Veeam, nous le pressentons et c’est pour cela que nous proposerons en 2015 un outil de protection sous Windows (Endpoint Backup FREE), qui sera un complément à la protection des data centers qu’offre déjà la Veeam Availability Suite. »

L’Internet des objets offre donc de nombreuses nouvelles opportunités pour les consommateurs et les entreprises. Toutefois, les défis associés à ces nouveaux développements ne doivent pas être sous-estimés. Les temps d’arrêt coûtent aux entreprises du monde entier une moyenne de 2 millions de dollars par an, et l’ère de l’IdO ne fera qu’augmenter ce chiffre. En 2015, nous verrons si la question de la disponibilité des données reçoit une attention croissante et nous découvrirons les entreprises qui sauront relever les défis de l’IdO… et celles qui n’y arriveront pas », observe Mike Resseler.



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