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“Améliorer sans cesse l’éco-efficience de nos data centres”

Depuis 2010, EBRC adhère aux bonnes pratiques dans le domaine de l’efficience environnementale de ses data centres. Ses efforts lui ont valu de se voir décerner le prix « European Code of Conduct for Data Centres 2016 », lors du Data Cloud Europe organisé le 7 juin dernier à Monaco. Evocation avec Bruno Fery, Head of Datacentre Services d’EBRC, de ces enjeux environnementaux.

June 30, 2016

Bruno FeryDepuis 2010, EBRC adhère aux bonnes pratiques dans le domaine de l’efficience environnementale de ses data centres. Ses efforts lui ont valu de se voir décerner le prix « European Code of Conduct for Data Centres 2016 », lors du Data Cloud Europe organisé le 7 juin dernier à Monaco. Evocation avec Bruno Fery, Head of Datacentre Services d’EBRC, de ces enjeux environnementaux.

Afin de limiter l’impact sur l’environnement des data centres, la Commission européenne invite les opérateurs à adopter un code de bonne conduite. « EBRC, qui a inscrit la responsabilité sociétale dans son ADN, a adopté dès 2010 les bonnes pratiques qui prévalent en matière de développement durable », explique Bruno Fery. EBRC s’est dotée de data centres très performants sur le plan technologique mais également sur le plan environnemental. Elle a aussi inscrit le développement de son activité dans une démarche d’amélioration permanente de l’efficience énergétique de ses infrastructures et de ses services.

« Il est vrai que nous devons faire face à un important besoin en énergie pour assurer le refroidissement de nos infrastructures. Notre démarche nous a cependant permis de réduire au maximum l’impact de notre activité sur l’environnement », poursuit le Head of Datacentre Services.

Les 4 leviers pour améliorer l’efficience énergétique

La démarche d’EBRC pour limiter son empreinte carbone, qui lui a valu de recevoir le prix « European Code of Conduct for Data Centres 2016 » de la Commission européenne, s’appuie sur plusieurs piliers :

  1. L’achat éco-responsable de l’énergie. 100% de l’électricité utilisée par EBRC est d’origine hydroélectrique.
  2. La mise en œuvre de technologies éco-efficientes. Comme la Roue de Kyoto, (une technologie de free-cooling), des installations de panneaux solaires, ou l’utilisation de l’eau de pluie pour la pulvérisation des tours de refroidissement. D’autre part, en amenant l’air froid directement au niveau des serveurs, alors que par le passé il s’agissait de tenter de refroidir l’ensemble d’une salle informatique, EBRC parvient à maintenir une température optimale en utilisant beaucoup moins d’énergie.
  3. L’adoption de méthodologies au service des économies d’énergie. EBRC est certifiée ISO 14001 (management environnemental) et ISO 50001 (management de l’énergie).
  4. Un personnel formé. EBRC dispose d’une équipe d’une vingtaine d’ingénieurs spécialisés pour assurer la gestion opérationnelle de ses data centres. Tous sont formés en continu, notamment en matière d’environnement et d’énergie.

Centres de données éco-efficients

« On a tendance à penser qu’un data centre est énergivore. Mais si tous ces systèmes informatiques étaient disséminés plutôt que concentrés dans un seul endroit, conçu à cet effet et éco-efficient, l’empreinte environnementale serait bien plus importante, précise Bruno Fery. Chaque jour, nous mettons tout en œuvre pour limiter l’impact de nos activités sur l’environnement. »

D’autre part, la chaleur dégagée par les serveurs est récupérée. Ainsi, la récupération d’énergie réalisée au sein du « Resilience Centre South », situé à Kayl, permet non seulement de chauffer l’entièreté des locaux du centre Business Continuity d’EBRC, mais également l’entièreté du bâtiment adjacent qui héberge les sociétés « sœurs » : Editus et Intech.

« Une démarche sociétale qui profite au client »

« S’inscrire dans une telle démarche de responsabilité sociétale crée de l’engagement au sein des équipes et profite au client. Nous estimons avoir réduit nos émissions de CO2 de 10 000 tonnes par an. A l’heure où est évoquée la taxation des émissions, cela compte. La démarche nous place dans une chasse permanente aux pertes d’énergie. »

Le prix reçu à Monaco, début juin, vient récompenser le travail des équipes. « Mais il ne constitue en rien un achèvement. Il vient confirmer que nous sommes sur la bonne voie. Il s’agit d’un travail continu, qui doit sans cesse être réévalué afin de nous permettre d’aller plus loin », conclut Bruno Fery.

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