Francine Closener en visite au Code Club

Le code club réunit de plus en plus d’enfants pendant ses ateliers de coding : ses 3 clubs hebdomadaires comptent aujourd’hui une soixantaine de participants. Une façon de les sensibiliser à tout âge et de, peut-être, susciter des vocations. Rencontre avec Annabelle Buffart (AB) et Patrick Welfringer (PW).

November 19, 2015

Le code club réunit de plus en plus d’enfants pendant ses ateliers de coding : ses 3 clubs hebdomadaires comptent aujourd’hui une soixantaine de participants. Une façon de les sensibiliser à tout âge et de, peut-être, susciter des vocations. Rencontre avec Annabelle Buffart (AB) et Patrick Welfringer (PW) qui ont eu la visite de Francine Closener, Secrétaire d’Etat à l’Économie pendant leur soirée de présentation.

Il y a deux mois, Agile Partner ouvrait ses portes au Code Club, pourquoi ?

AB : Les équipes d’Agile Partner et du Code Club Luxembourg se connaissent bien. Certains de nos consultants sont d’ailleurs bénévoles pour les ateliers de code avec les enfants. Ce n’était donc pas une question de « go/no go », c’était une évidence de leur proposer les locaux. Il ne s’agit pas seulement de les héberger, mais aussi de leur apporter une vraie aide.

PW : Agile Partner porte bien son nom, en effet ! Certains consultants nous ont déjà épaulé par le passé pour des événements le weekend, et maintenant ils sont plusieurs à nous prêter main forte chaque semaine. Ce partenariat nous a permis d’assurer la pérennité du club de Strassen, et d’accueillir plus d’enfants cette année.

Francine Closener est venue à votre rencontre, quels retours avez vous eu ?

AB : Le Ministère de l’Économie nous a contacté spontanément pour venir voir de quoi il s’agissait. C’est Francine Closener qui était présente et elle a montré un fort intérêt pour tous les ateliers proposés. Elle a posé beaucoup de questions sur le Code Club et le Coder Dojo, et a été agréablement surprise par la mixité du groupe et le fait que ce ne soient pas des enfants d’IT, c’est à dire que pour la plupart, les parents ne sont pas dans un secteur technologique.

PW : La secrétaire d’État était très contente de voir le secteur privé s’impliquer pour inspirer la future main d’œuvre. Tous ne deviendront pas forcément informaticiens, mais quelle que soit leur future profession, tous auront besoin d’une « culture générale digitale ». Et le secteur ICT profitera de ces quelques surdoués qui se découvriront une passion pour la programmation dans nos clubs.

Avez-vous l’impression que le programme Digital Lëtzebuerg a développé l’intérêt pour le coding chez les enfants ?

AB : C’est une thématique très importante et ce, surtout depuis Digital Lëtzebuerg. Francine Closener a reconnu la difficulté d’intégrer l’informatique dans les programmes scolaires et donc l’importance d’initiatives bénévoles comme celle-ci, pour que des passionnés puissent partager leurs savoirs. Nous essayons tous pendant ce type d’atelier de rendre les enfants moins passifs face à la technologie et de les laisser créer des choses. Le Code Club n’a pas de vocation d’instruction comme à l’école. L’enfant doit surtout s’amuser et prendre du plaisir via des exercices pratiques, comme par exemple la création de jeux.

PW : Digital Lëtzebuerg a rallié de nombreux acteurs gouvernementaux, privés et associatifs autour d’un but commun. Et un public de plus en plus large prend conscience de la nécessité d’une alphabétisation digitale. Résultat : la demande explose. Si notre premier club il y a deux ans avait 12 places pour le double d’enfants inscrits, nos 3 clubs actuels ont toujours des listes d’attente. Pour notre structure bénévole, c’est un sacré challenge ! C’est pourquoi nous cherchons des sociétés engagées comme Agile Partner pour assurer la logistique de nouveaux clubs. Ce qui nous manque encore, ce sont des partenaires financiers qui nous permettraient de nous professionnaliser pour mieux aider nos bénévoles.

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