François Biltgen, un Ministre sur tous les fronts

Né un 28 septembre à Esch-sur-Alzette, François Biltgen, diplômé en […]

December 5, 2012

Né un 28 septembre à Esch-sur-Alzette, François Biltgen, diplômé en droit et en sciences politiques, est un ancien avocat qui occupe aujourd’hui cinq ministères au Grand-Duché : Ministre de la Justice, Ministre de la fonction publique et de la réforme administrative, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Ministre des Communications et des Médias et Ministre des Cultes.

Le secteur de l’ICT, qui représente un peu moins de 15.000 emplois au Luxembourg, est concerné par plusieurs de ces ministères. Ce qui permet à François Biltgen d’impacter une vision et une idée du secteur ICT à différents niveaux politiques.

L’intention de la place luxembourgeoise ICT est d’être visible sur la mappemonde notamment internet, de montrer et de démontrer les compétences du pays et des ses entreprises, afin de faire prospérer le pays et son économie aussi à travers la dimension de la technologie. Ainsi, même si François Biltgen n’est pas en charge des affaires extérieures et de l’Économie et du Commerce, ses actions y participent grandement.

François Biltgen regarde le secteur ICT de la place luxembourgeoise dans son ensemble, de la formation de main d’œuvre spécifique pour le secteur, à l’adaptation de l’appareil législatif dû à l’évolution qui passe notamment par le Cloud Computing, jusqu’à l’exportation des compétences et des capacités d’entreprises présentes sur le territoire. “C’est un secteur d’avenir, c’est un des seuls secteurs qui est encore en croissance au Grand-Duché”, dixit François Biltgen lors de la récente Foire de l’Etudiant.

Tour d’horizon:

La formation et la recherche

Dernièrement, Francois Biltgen a dressé un bilan de 25 ans de recherche publique au Luxembourg. Rappelant les principales étapes qui ont mené à la création des centres de recherche publics, de la création du fond national de la recherche (1999), pour arriver à la création de l’Université du Luxembourg en 2003. L’évolution des budgets de l’Etat en faveur de la RDI tant pour le secteur public qu’en faveur du secteur privé, (passant de 28 millions d’euros en 2000, soit 0,13% du PIB, à 277.7 millions d’euros en 2012 soit 0,66% du PIB), montre l’importance et la volonté du Ministre à investir dans la RDI et d’en faire une politique durable pour le développement et la diversification du pays.

L’enseignement (notamment au travers de Université du Luxembourg) et la formation prennent une place importante dans la promotion des opportunités de carrière dans le secteur IT. Lors de la 26ème foire de l’étudiant à LuxExpo, qui a privilégié le secteur IT avec un espace de 150m2 dédié et occupé par 22 entreprises et institutions présentent sous le même slogan: “Be cool, Be Geek”. Le message s’adressant particulièrement aux 19.000 jeunes de la tranche 18-20 ans que compte le Luxembourg.

Au sein de l’enseignement supérieur, l’Université de Luxembourg propose trois bachelors et trois masters orientés nouvelles technologies. Cette année, environ 800 étudiants luxembourgeois/ résidents sont inscrits dans des cursus universitaires ou supérieurs IT, en Europe tout particulièrement, dont 265 au Luxembourg.

En effet, une large majorité des jeunes résidents opte pour des études supérieures à l’étranger, à la fois pour découvrir un nouveau pays, parfois une autre langue et une autre culture. François Biltgen de passage au Kirchberg a rappelé l’importance de disposer d’une main d’œuvre locale et qualifiée, ce qui est souvent en pénurie au Luxembourg.

Un Luxembourg IT

Le Luxembourg est rentré avec succès dans l’ère de l’information numérique et des médias. Le pays a développé un réseau IT dynamique et très dense, soutenu depuis toujours par deux acteurs grand-ducaux, RTL Group et SES. Ce qui a permis à des stars du secteur de s’intéresser au pays. AOL ouvrant la porte, puis ouvrant la voie à Amazon, iTunes, eBay, PayPal, Vodafone, Real Networks, Rakuten, Skype ainsi qu’à de nombreuses autres entreprises du secteur IT comme des sociétés de jeux vidéo en ligne qui ont choisi le Luxembourg comme plate-forme d’accès aux marchés mondiaux et/ou européens.

De plus, en 2005, le Luxembourg devient le premier pays de l’Union européenne doté d’une infrastructure à clé publique nationale (avec la PKI de LuxTrust), proposant la certification en ligne (basée sur des certificats qualifiés) à la fois pour les applications e-government et pour le secteur privé (e-banking, commerce électronique, etc).

François Biltgen, à l’écoute des acteurs du secteur IT, a favorisé l’implantation de fibres optiques de Teralink et LuxConnect, qui garantissent ainsi que les acteurs locaux disposent de toute la bande passante nécessaire pour répondre à la demande de leurs clients. Ceci dans la continuité du travail de son prédécesseur Jean-Louis Schiltz.

« Lorsque je suis devenu pour la première fois Ministre des Communications et des Médias, le Luxembourg n’était nulle part sur la carte de l’internet. Nous avons bâti une bonne infrastructure et maintenant nous sommes connectés au monde. Demain, nous nous positionnerons encore sur la carte des pays qui dispose d’une hi-speed internet strategy”, nous rappelle le Ministre Biltgen lors du luxembourg-gaming.com

Disposant de son propre point d’échange Internet (IXP) commercial avec la création de LU-CIX en 2009 et dotée de connexions dorsales redondantes vers Paris, Francfort, Bruxelles, Londres, etc., de centres de données de premier ordre et de toute une série d’incubateurs d’entreprise, l’infrastructure est en place pour permettre au commerce électronique de prospérer.

« Nous disposons de 15% de la capacité mondiale en matière de centre de données en Tier IV, avec Lu-Cix, nous engageons aussi à mettre Luxembourg sur le Golden Ring qui relie les capitales économiques principales que sont Paris, Frankfort et Amsterdam. Avec un marché qui représente 68 milliards sur le globe, l’Online Gaming est un Big Business… », déclare François Biltgen.

Le gouvernement, via Luxembourg for business dresse 10 raisons stratégiques d’opter pour la place luxembourgeoise:

  • Développement et soutien du gouvernement sur les questions TIC et du commerce électronique
  • Emplacement central au cœur du Golden Ring IT européen.
  • Large connectivité en fibre optique vers les principaux hubs européens et faible latence qu’à Londres, Amsterdam, Francfort, Paris, …
  • Opérateurs télécoms internationaux Tier 1 et Tier 2 sont largement présents ainsi que la disponibilité de LU-Cix pour interconnecter la capacité internet
  • Fibres noires largement disponibles, ainsi que de multiples réseaux métropolitains
  • Grande variété de centres de données certifiés
  • Prix de l’électricité bas
  • Démarche durable et écologique
  • Sécurité et stabilité du pays tant sur le plan politique, économique, physique, financier

 

Un outil législatif luxembourgeois

Le secteur IT, en évolution constant, doit être accompagné par un appareil législatif efficace. De nouvelles solutions comme le Cloud Computing, nécessitent un encadrement juridique afin de renforcer une certaine confiance dans les avancées technologiques. La législation luxembourgeoise et les réglementations doivent répondre à ces changements fondamentaux survenus dans l’industrie des télécommunications et des technologies de l’information. Ainsi le ministre François Biltgen, avec ses différents ministères, dispose d’une vison globale, qui lui permet de s’adapter à cette évolution technologique, par des révisions et des promulgations de lois, comme dernièrement avec la proposition d’une loi sur la réversibilité des données en cas de faillite d’un prestataire de Cloud ou encore un règlement uniforme sur la protection des données visant à contribuer à un marché digital unique.

Ministre et Coprésident à l’ESA:

François Biltgen vient d’être élu coprésident du Conseil des ministres de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) jusqu’en 2015. Le Conseil des ministres constitue l’organe le plus important de l’agence. Le Grand-Duché réaffirmé ainsi son engagement dans les programmes relatifs aux communications par satellite et notamment sur le programme ARTES-33 “ELECTRA”, conduit par SES (Opérateur mondial de systèmes de satellites basé au Luxembourg). De plus, Luxspace développera une petite constellation de microsatellites pour le programme ARTES-21 “SAT-AIS” dédié à la surveillance maritime. Pour rappel, l’impact économique de l’ESA est importante en Europe, avec un chiffre d’affaire annuel de 6 milliards d’euro et un emploi direct de 35.000 salariés.

En outre les délégations ont d’ores et déjà félicité le travail du ministre et de la coprésidence suisse pour avoir concilié les intérêts techniques et financiers divergents de la France et l’Allemagne, et ce dans l’optique du développement des futurs lanceurs Ariane 5 ME et Ariane 6. Notons que c’est déjà François Biltgen qui en 2005 avait signé l’adhésion du Luxembourg à l’Agence Spatiale Européenne.

 

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