19,2 millions pour financer les start-up innovantes

En date du 14 décembre 2015, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie, Étienne Schneider et les représentants de sept autres investisseurs ont signé une lettre d’engagement pour constituer un fonds d'amorçage. Les parties signataires s’accordent à rassembler des fonds publics et privés à hauteur de 19,2 millions d'euros pour créer une structure de type «Seed Fund» destinée au financement de nouvelles entreprises innovantes à caractère technologique dans le secteur des TIC.

December 15, 2015

En date du 14 décembre 2015, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie, Étienne Schneider et les représentants de sept autres investisseurs ont signé une lettre d’engagement pour constituer un fonds d’amorçage. Les parties signataires s’accordent à rassembler des fonds publics et privés à hauteur de 19,2 millions d’euros pour créer une structure de type «Seed Fund» destinée au financement de nouvelles entreprises innovantes à caractère technologique dans le secteur des TIC.

19,2 millions d’euros de fonds publics/privés

Afin de fournir un encadrement propice à la création et au développement de jeunes entreprises innovantes, le ministère de l’Économie a pris l’initiative dans le cadre de “Digital Lëtzebuerg” de mettre en place un écosystème adapté aux besoins de start-up dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC), en particulier en ce qui concerne le financement de telles entreprises en phases d’amorçage et de démarrage.

ICT Seed Fund opérationnel dès début 2016

Le fonds visera surtout, mais pas exclusivement, à réaliser des investissements de capital-risque dans des projets ayant atteint l’étape du «proof of concept» dans des domaines comme la cybersécurité, les FinTech, le Big Data, le Digital Health, les télécommunications et services satellitaires ou encore l’”Internet des objets”. Afin de faciliter le transfert de nouvelles technologies issues de la recherche publique, et en particulier du Centre interdisciplinaire pour la sécurité, la fiabilité et la confiance (SnT) de l’Université du Luxembourg, le «Seed Fund» a aussi comme objectif d’investir dans des spin-off prometteuses pour générer un maximum de retombées économiques nationales. Cette démarche contribue à renforcer la visibilité du Luxembourg comme hub pour le lancement de nouvelles activités innovantes dans un des secteurs clés de l’économie nationale.

Une équipe pour identifier les projets innovants

Opérationnel dès le début 2016, le fonds d’amorçage sera géré par une équipe spécialisée disposant des compétences requises pour identifier et sélectionner les projets d’entreprises innovants à fort potentiel de développement au Luxembourg. Développé dans le cadre d’un partenariat public-privé regroupant des acteurs de renom du monde économique et financier, le futur “ICT Seed Fund” sera constitué prochainement. Il aura comme parties prenantes (par ordre alphabétique): Arendt & Medernach, Banque internationale à Luxembourg SA (BIL), État luxembourgeois, High Capital (BHS Services), POST Capital, Proximus, SES et SNCI.

 

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(de g. à. dr.): Guy Harles (Arendt & Medernach); Marco Houwen, (High Capital); Hugues Delcourt (BIL); Étienne Schneider; Claude Strasser (POST Capital); Koen Van Parys (Proximus); Patrick Nickels (SNCI); Karim Michel Sabbagh (SES)

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