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Amazon est la success story de la conviction luxembourgeoise à tous les étages. Entrée par la porte de la TVA du eCommerce, épaulée par les régimes légaux favorables, Amazon a embrassé le potentiel de Luxembourg pour s’y développer durablement grâce à l’ICT. Le pari du gouvernement est réussi: il a trouvé de l’or dans la Pétrusse.

Amazon vient d’inaugurer son quartier général européen à Clausen. Timidement présent à Luxembourg depuis 2004 puis plus ancrée ces dernières années notamment dans la conduite de son business de solutions Cloud, Amazon prend une toute autre dimension dans la place luxembourgeoise. A l’arrière de l’ancienne brasserie Mousel, le géant du e-commerce a pris possession de ses nouveaux locaux dans un complexe d’affaires très fonctionnel qui acceuille déjà Skype et le cabinet d’avocats Bonn&Schmitt.

En outre Xavier Garambois, ancien Vice Président et Country Manager d’Amazon France vient de prendre la tête d’Amazon.eu (Luxembourg). Voulant créer de nouveaux business et une croissance régulière de clients, il explique le schéma stratégique d’Amazon. En générant davantage de trafic online via les services que propose la firme de Seattle, cela génère plus de clients et donc plus de bénéfices qui favorisent le réinvestissement et le développement de nouveaux services.

Partenariat public-privé

Le gouvernement luxembourgeois se félicite de la croissance et de l’importance du hub européen présent à Clausen. Ainsi pour l’inauguration, ce ne sont pas moins de trois ministres qui ont fait le déplacement, Luc Frieden, ministre des Finances et du Budget, Etienne Schneider, ministre de l’Économie et du Commerce Extérieur et François Biltgen ministre des Communications et des Médias (entre autres).

Luc Frieden encourage les partenariats public-privé et présente Amazon comme le symbole de la réussite de la place luxembourgeoise et de sa plate-forme internationale. D’un autre coté François Biltgen insiste sur la bonne capacité du pays à répondre aux attentes des entreprises, grâce notamment au droit fiscal, au droit du travail mais aussi grâce aux infrastructures IT et à la régulation avec la protection des données et la gouvernance des sociétés. Le ministre de l’Economie et du Commerce Extérieur, Etienne Schneider nuance un peu l’enthousiasme de ses compères et voudrait voir Amazon s’attaquer au secteur logistique.

150 emplois

De 25 emplois en 2004, Amazon compte maintenant 450 personnes en son sein et compte recruter pas moins de 150 personnes pour la fin de l’année. Une croissance remarquable en 8 ans de présence dans le pays.