IT facilitée chez AXA Luxembourg

A l’occasion du gala Golden-i 2013, ITnation, CIONET Luxembourg et […]

May 8, 2013

A l’occasion du gala Golden-i 2013, ITnation, CIONET Luxembourg et PwC Luxembourg remettront à un CIO actif à Luxembourg le titre de CIO de l’année. Le public est invité à participer au processus d’élection en déterminant parmi 20 CIO’s, les cinq finalistes pour l’award CIO of the Year.

CIO of the Year 2013Vous pouvez voter dès à présent pour le CIO de l’année sur le site www.golden-i.lu ou www.ITnation.lu. A cette occasion, nous rediffusons une série d’interviews et articles avec les CIO’s nominés par leurs pairs, membres de la communauté CIONET Luxembourg.

Pour débuter cette rubrique, retour sur le déménagement et le process d’outsourcing réalisé par AXA Luxembourg et son CIO, Olivier Vansteelandt.

IT facilitée chez AXA Luxembourg

Depuis le 1er novembre 2012, AXA Luxembourg a emménagé dans ses nouveaux quartiers sur la Place de l’Etoile. Une inauguration qui symbolise avant tout la réflexion stratégique de l’assureur.

Un déménagement d’un head office est toujours l’occasion de remettre à plat un mode de fonctionnement. Chez Axa, on a aussi travaillé l’axe technologique à l’approche de l’envol vers le Stargate. En effet, lors d’un tel ‘move’, la question de la connectivité, des infrastructures et du centre de données se pose rapidement. « Nous n’avons pas tardé à dresser le constat qu’il nous serait impossible de nous doter de la même qualité de service que ce qui est proposé sur le marché, note Olivier Vansteelandt, Membre de l’ExCo et Directeur IT & Organisation, d’AXA Luxembourg. Cela tombait sous le sens : nous n’allions pas reconstruire un centre de données. »

Or, derrière cette évidence, apparait vite un autre enjeu : « l’infrastructure fait-elle partie de notre core-business ? » Pour avoir la meilleure lecture à cette réponse, AXA Luxembourg prend le temps de l’analyse. « Le périmètre technologique à couvrir était de plus en plus large, alors que nous ne disposions que d’une petite équipe pour opérer de notre plateforme. Les risques opérationnels étaient élevés et nos processus assez peu formalisés. Nous n’avions que peu de métriques et in fine peu de visibilité sur la performance et le coût global de notre infrastructure. En toute logique, il nous était difficile de planifier avec justesse nos investissements et nos axes de développement. Enfin, nous devions rejeter des solutions car le coût d’entrée était bien trop grand pour une petite structure comme la nôtre. »

Un constat que bon nombre de PME dressent actuellement. « Pourtant, nous avions géré en bon père de famille nos parcs et étions particulièrement satisfaits de la flexibilité de notre modèle et du chemin court entre les utilisateurs et l’IT. » Au bout d’un long processus d’une année entière, AXA Luxembourg choisi l’outsourcing comme vecteur d’avenir.

“Agir sur les coûts est impossible si on est toujours en mode réactif”

AXA Luxembourg décide donc de faire appel au marché pour reprendre son infrastructure. C’est Dimension Data qui sera finalement choisie. « Sur le plan financier, recourir à l’outsourcing nous permet de ne plus avoir à réaliser des investissements up-front et d’en terminer avec tous ces paliers d’investissement à franchir pour se doter d’une infrastructure IT utile. En nous adossant à un service d’outsourcing, nous entrons dans un mode budgétaire bien plus souple. » La première étape visible est le déménagement de nos centres de données et le transfert de l’opérationnel vers Dimension Data depuis octobre.

En matière de compétences, l’outsourcing permet aussi de diminuer le risque opérationnel tout en apportant une vision. « Nous avons accès en tout temps à des compétences techniques pointues qui nous permettent de penser à simplifier et à harmoniser nos plateformes, vers quelque chose de plus standard et automatisé. Nous pouvons ainsi libérer plus de moyens pour conduire de nouveaux projets et accélérer l’évolutivité de notre plateforme. »

“Il y a aujourd’hui une inflation technologique difficile à suivre en restant seuls”

Mais au final, un outsourcing est avant tout une question du business. « Le métier d’assureur est en train de changer radicalement. Nous n’étions pas habitués à rendre nos systèmes disponibles 24/7 et nos process reposent encore largement sur le support du papier. Mais nos réseaux d’agents, nos clients,… demandent de plus en plus de disponibilité de nos systèmes. Jusqu’à présent introduire l’innovation dans nos métiers est difficile aussi parce que les coûts d’entrée sont importants. Avec l’outsourcing, nous allons accélérer cette transition. Nous avons obtenu le soutien du business parce que nous sommes tous conscients que le coût du retard sera peut-être le coût de la vérité dans nos métiers… »

Article paru dans le CIOmag d’ITnation en décembre 2012.

[colored_box color=”eg. blue, green, grey, red, yellow”]

Défis de l’outsourcing

– identifier au-delà du cahier de charges, le partenaire qui culturellement vous ressemble et porte des valeurs similaires aux vôtres
– accompagner les collaborateurs internes dans cette ‘phase de deuil’ d’une belle et intense carrière dans l’entreprise pour les ouvrir à leur nouveau rôle sous les couleurs du partenaire
– communiquer aussi vite que possible pour lever la phase de doute, alors que le processus de sélection et de réorganisation est long et fort peu transparent
– tirer le meilleur du modèle « outsourcing » : flexibilité, réactivité, capacité, mutualisation, formalisation des processus.
– mettre en place les bons outils de mesure et de gouvernance. Refuser de se décharger de la responsabilité
– prévoir les maladies de jeunesse et optimiser sans cesse
– identifier le degré de réversibilité tout en gageant la confiance

[/colored_box]
Watch video

In the same category