Le Digital, la nouvelle normalité

Jean Diederich, Partner Kurt Salmon nous livre la vision de la transformation digitale du groupe. ‘Intelligence stratégique, excellence opérationnelle et connaissance approfondie’ sont les clés de cette réussite. Vision de l’entreprise et réalité, les Hommes de la révolution digital devront travailler ensemble et de façon globale.

January 8, 2015

Jean Diederich, Partner Kurt Salmon nous livre la vision de la transformation digitale du groupe. ‘Intelligence stratégique, excellence opérationnelle et connaissance approfondie’ sont les clés de cette réussite. Vision de l’entreprise et réalité, les Hommes de la révolution digital devront travailler ensemble et de façon globale.

Société de conseil, Kurt Salmon propose un accompagnement vers la transformation digitale. Plus qu’un service, tous les clients de Kurt Salmon sont impactés par cette transformation de façon unique. Trois domaines sont principalement transformés : le business model des produits et services, la supply chain et les canaux de distribution.

« La transformation digitale nous permet de mieux connaître nos clients et d’avoir une meilleure interaction avec eux, c’est une valeur ajoutée. Plus encore, la digitalisation des process transforme toute la culture de l’entreprise : l’organisation, l’expérience client, le management, les working et business model. Kurt Salmon guide alors ses clients dans cette importante étape pour la réussir au mieux, avec une réelle approche transformationnelle.»

Une transformation technologique

Le digital apporte de la valeur pour les entreprises : optimisation des coûts, nouvelle façon de travailler, développement des ventes, mise en avant des méthodes collaboratives, optimisation des canaux et processus et renforcement de la marque.

« Il faut piloter cette transformation avec différents modèles de gouvernance en s’adaptant à la maturité de l’entreprise. C’est vraiment du cas par cas, et c’est en prenant en compte les particularités de chacun que l’on peut mener correctement cette transformation. Pour arriver à une bonne maturité, il est important d’avoir un bon sponsorship des dirigeants et un leadership des responsables de chaque métiers.»

La transformation digitale n’est pas uniquement technologique, c’est une autre façon de travailler. Premières concernées, les Fintech sont le proof-of-concept de cette disruption nécessaire : elles ont su lier le traditionnel avec les nouvelles (et futures) technologies. Un équilibre qui permet de consolider les parts de marché acquises et de développer de nouvelles opportunités.

Avoir une digitalisation cohérente

La maturité de l’entreprise, mais aussi sa stratégie globale sont à prendre en compte pour procéder par étapes cohérentes. Un pas à pas parfois de longue haleine mais qui n’est pas une option pour se développer aujourd’hui.

« C’est une approche coordonnée qui doit être alignée avec une vision et une stratégie. C’est pour cela qu’elle doit se faire avec l’appui de la direction générale et du département informatique, qui va standardiser tous les process. C’est une transformation globale de l’entreprise qui doit se faire de façon cohérente par rapport aux métiers. Ceux qui ont déjà commencé comprennent les risques et la portée de tels changements. Une bonne transformation digitale touche les clients, les services, les fournisseurs, etc. C’est comme une économie intégrée.»

Le secteur public doit être un exemple

« On tente de plus en plus une approche horizontale plutôt que verticale et si cela est plus complexe, c’est le meilleur moyen de pouvoir tout unifier. Pour avoir un e-gouvernement, il est impératif de se coordonner pour tout lisser. Nous devons profiter de la taille du Luxembourg pour montrer le bon exemple car, avec un e-gouvernement performant, les autres secteurs suivront, et c’est toute une dynamique nationale qui progressera avec ce travail d’équipe. Notre taille est un atout pour cette collaboration. Nous devons profiter aussi de la flexibilité du pays, ce sont des atouts que peu d’autres ont.»

Avec des directives européennes et de nouvelles réglementations (et pénalités) qui s’annoncent, le Luxembourg doit penser plus loin que le national, il doit être tourné vers l’Europe. Il peut devenir plus compétitif en modernisant ses ICT et en adoptant une vision homogène à court et long terme. C’est une transformation globale de tout le pays, tous secteurs confondus qui s’opère, chacun à son rythme vers le Digital Lëtzebuerg.

« Le secteur financier (ni aucun autre) ne peut plus être spécifique. Si une révolution s’opère elle doit aussi être faite pour une ambition européenne. Ce lisser sur les autres pays de l’UE va être une obligation pour mieux collaborer et être compliant. Le Luxembourg peut se différencier par son agilité et la qualité de ses services et infrastructures. Mais il y a encore des points d’amélioration en ce qui concerne : la création d’entreprises, la compétitivité et l’éducation. Les mêmes points que j’avais identifié il y a 10 ans.»

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