Open stack et avenir du Cloud

Après un premier articles sur les différents avantages des différents Cloud puis un deuxième sur le Managed Hosted Private Cloud, voici un dernier article sur l'OpenStack : quel avenir pour le Cloud ? Michel Alliel, Directeur, Solutions and Products Group, EMEA Southern Region, Hitachi Data Systems et Noé Jarville, Solution Consultant Hitachi Data Systems Luxembourg nous donne leur éclairages.

January 27, 2015

Après un premier article sur les différents avantages des différents Cloud puis un deuxième sur le Managed Hosted Private Cloud, voici un dernier article sur l’OpenStack : quel avenir pour le Cloud ? Michel Alliel, Directeur, Solutions and Products Group, EMEA Southern Region, Hitachi Data Systems et Noé Jarville, Solution Consultant Hitachi Data Systems Luxembourg nous donne leur éclairages.

Un besoin croissant se fait sentir du côté de nos clients, en matière de Data Center : celui des plateformes intelligentes. Ce qu’ils recherchent, c’est une plateforme capable d’adapter sa taille en fonction des fluctuations de la demande, de se dépanner elle-même, d’être programmée et de demeurer disponible 24h/24 et 7j/7, en tout lieu et sur tout périphérique. Du point de vue des plateformes informatiques, force est de constater que des mouvements majeurs interviennent actuellement sur le marché en ce sens : technologies flash, stockage unifié, architecture unifiée, big data ou bien encore OpenStack.

Pour nous, OpenStack est sans doute l’un des projets Cloud open source les plus ambitieux du moment. Avant d’aller plus loin, rappelons l’objectif d’OpenStack : « OpenStack est un projet collaboratif mondial rassemblant des développeurs et des spécialistes du Cloud Computing afin de produire une plateforme Cloud Computing open source universelle pour nuages publics et privés. Ce projet a pour but de proposer des solutions destinées à tous types de Clouds, à la fois simples à mettre en œuvre, massivement évolutives et riches en fonctionnalités. Sa technologie se compose de plusieurs projets interdépendants offrant différents composants pour solution d’infrastructure Cloud. ». Ainsi, l’enjeu d’OpenStack est tout d’abord de permettre le développement de plateformes Cloud qui ne soient pas basées sur une solution propriétaire, puis d’offrir aux éditeurs et aux fabricants la possibilité d’évoluer vers le Data Center logiciel (ou Software Defined Data Center), c’est-à-dire vers la virtualisation des couches d’infrastructure, en intégrant la dimension Cloud. Pour permettre une évolution rapide, OpenStack a été découpé en plusieurs modules ou composants complémentaires, dont chacun évolue à son propre rythme, ce qui en fait un produit très modulaire.

Si nous avons appris quelque chose durant les quatre années écoulées depuis l’émergence du projet OpenStack, c’est bien que les entreprises recherchent la flexibilité et le contrôle sur leurs données. Le choix d’un modèle de mise à disposition Cloud au sein d’une entreprise peut s’appuyer sur de nombreux facteurs, mais le principal d’entre eux demeure la capacité à adapter l’environnement informatique aux exigences commerciales. La flexibilité signifie que les entreprises ne veulent pas se retrouver aujourd’hui dépendantes d’une solution Cloud unique, adaptée à des besoins commerciaux en constante évolution. Quant au contrôle exercé sur les données, qu’il s’agisse de sécurité, de confidentialité ou de protection des données, il demeure l’une des principales considérations recherchées en matière de modèle de mise à disposition Cloud. OpenStack fournit une fondation standardisée permettant de bâtir un écosystème Cloud grâce auquel les entreprises peuvent totalement contrôler la méthode et le lieu de gestion de leurs données.

Pour certaines entreprises, les concepts de Cloud public, privé ou hybride reflètent l’opposition entre la façon dont leur nuage est déployé et celle dont les services sont délivrés. Et c’est là une distinction importante. Au gré de l’évolution des plateformes Cloud, les données physiques seront progressivement automatiquement gérées via des stratégies et le contrôle des données. Mais pour le consommateur des services, cela restera simplement le Cloud. Ce qu’il est important de comprendre aujourd’hui, c’est comment les besoins commerciaux peuvent être impactés par ces stratégies. Il est vital de s’assurer que le modèle de mise à disposition Cloud choisi garantit la flexibilité, et, peut-être plus important encore, le contrôle, indispensables à une gestion appropriée des données et des actifs informatiques. Au-delà des traditionnelles exigences associées aux services Cloud (telles que l’élasticité, l’évolutivité et l’automatisation), la flexibilité et l’intelligence applicative sont également essentielles. De plus, les entreprises commencent aussi à comprendre qu’elles ont besoin d’investir dans les compétences techniques indispensables à la gestion et au développement de leurs écosystèmes Cloud. Enfin, elles cherchent de plus en plus de nouveaux moyens d’aligner leurs dépenses informatiques sur l’utilisation des services. Ainsi, les coûts deviennent plus prévisibles et sont susceptibles d’être réduits.

Attribuer à un environnement Cloud des qualificatifs tels que « public », « privé » ou « hybride » n’est pas essentiel. Le plus important, c’est de disposer de la technologie et des ressources de soutien nécessaires pour pouvoir s’appuyer sur les options Cloud les mieux adaptées à ses besoins, dans des conditions optimales de gérabilité et de contrôle.

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