SafeNet liste 5 cybermenaces qui pèsent sur le Mondial 2014

Pour la coupe du monde, on trouve de nombreux gadgets IT et plateformes pour profiter pleinement de l’événement. Sites pour tout savoir et tout suivre, applications pour faire des paris entre amis…la Coupe du Monde 2014 sera indéniablement connectée, voir même la plus connectée de l’histoire.

June 12, 2014

Pour la coupe du monde, on trouve de nombreux gadgets IT et plateformes pour profiter pleinement de l’événement. Sites pour tout savoir et tout suivre, applications pour faire des paris entre amis…la Coupe du Monde 2014 sera indéniablement connectée, voir même la plus connectée de l’histoire.

La FIFA préparée ?

Le spécialiste de la sécurité informatique, SafeNet prévoit 5 cybermenaces qui pourraient pénaliser les spectateurs, qu’ils soient dans le stade ou devant un écran, mais aussi les organisateurs, les sponsors ou les médias. Le groupe Anonymous a même ouvertement annoncé une cyberattaque sur les sponsors de la Coupe du Monde.

« Cette Coupe du Monde sera en effet la plus technologique et la plus connectée jamais organisée […], alerte Jason Hart, vice-président des solutions Cloud de SafeNet. Les menaces de sécurité et les pertes ou vols potentiels de données risquent aussi de se multiplier encore plus que lors des précédents évènements sportifs mondiaux que ce soit dans les gradins où devant les postes de télévision. »

Risque n° 1 – Infrastructure et réseau

Les éléments techniques de télécommunication et de transmission seront mis à rude épreuve. Ils seront certainement poussés à leur « point de rupture. Pour Jason Hart, la question est plus de savoir « quand » ces brèches de sécurité se produiront que de s’interroger sur les probabilités du phénomène ». Il espère que les responsables de sécurité informatique anticipent les failles éventuelles. « Les organisations ont besoin de «protéger la brèche» : chiffrer les données utilisateurs est essentiel pour que si l’information est compromise, elle n’ait pas de valeur pour les cybercriminels ».

Risque n°2 – Les réseaux ouverts au public

Le public doit aussi rester prudent lorsqu’il connectera ses appareils (PC, smartphones, tablettes…), surtout s’ils servent aussi pour des raisons professionnelles. Le danger concerne le vol de leurs données personnelles, mais aussi pour les données confidentielles d’entreprise. « Les gens utilisent en effet de plus en plus fréquemment un seul appareil pour le travail et leur utilisation personnelle, le volume de données menacées augmente donc. »

SafeNet conseille des outils d’authentification à double facteur. « Ainsi, le mot de passe ne suffira pas aux pirates s’ils ne disposent pas aussi de votre téléphone pour entrer le code de validation envoyé à chaque connexion ».

Risque n°3 – L’intégrité de l’information

« Les organisations qui fournissent des informations officielles sur les matchs à des organismes extérieurs tels que les sites de médias, les agences de presse, les gestionnaires de paris sportifs, etc. seront une cible constante des cybercriminels. »

Risque n°4 – Les médias, cible privilégiée des hackers

Les réseaux utilisés pour les directs devront être chiffrés pour ne pas risquer d’être perturbés pendant les diffusions. Pour SafeNet, il s’agit d’utiliser un « un algorithme de chiffrement pour empêcher l’interception des données, tout en assurant en même temps une transmission de qualité et sans interruption. »

Risque n°5 – Les internautes sont visés

SafeNet rappelle que les attaques sur le Web sont un des principaux vecteurs de la cybercriminalité. « Des risques existent pour ceux qui accèdent aux informations des matchs ou qui regardent des émissions en direct via leurs ordinateurs portables et les appareils mobiles ».

Des attaques sont déjà en place pour piéger les internautes qui se connectent aux sites affiliés à la Coupe du Monde, aux boutiques e-commerce, ou les plateformes de billetterie. Le public doit « assurer de leur authenticité et du caractère officiel de leur affiliation à la Coupe du Monde de la FIFA. Soyez attentifs aux anomalies ou à des indices qui indiqueraient qu’ils sont frauduleux. »

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