Le Cloud, sur place ou à emporter ?

Michel Alliel, Directeur, Solutions and Products Group, EMEA Southern Region, Hitachi Data Systems explique les avantages de différents Cloud. Une comparaison atypique car il donne ses explications en comparant le Cloud à une pizza.

January 25, 2015

Michel Alliel, Directeur, Solutions and Products Group, EMEA Southern Region, Hitachi Data Systems explique les avantages de différents Cloud. Une comparaison atypique car il donne ses explications en comparant le Cloud à une pizza.

Le dimanche soir, si vous passez chez la famille Alliel à l’heure du dîner, vous nous trouverez certainement autour d’une bonne pizza. Mais quel est le rapport entre une pizza et le Cloud me direz-vous ? Selon Albert Barron , architecte logiciel chez IBM, il se trouve que c’est un excellent moyen d’expliquer les différents modèles de Cloud Computing :

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Dans le contexte de l’infrastructure des applications d’entreprise, le « Fait maison » revient en quelque sorte à assembler les composants matériels de base, à les agrémenter des logiciels et services appropriés, et à consommer le tout au sein de votre propre Data Center.

Si ce modèle a été privilégié au cours des vingt dernières années, la tendance à l’heure des systèmes ouverts est de miser sur une infrastructure intégrée et de l’exploiter sous forme de Cloud privé. Dans notre analogie de la pizza, il s’agit de se rendre au rayon des surgelés, puis de faire cuire chez soi la pizza achetée.

Pour se lancer dans l’aventure du Cloud, ce n’est guère plus compliqué. Lorsqu’il s’agit de concevoir et d’allouer des applications comme Exchange, SharePoint et SQL, les ingrédients sont quasiment les mêmes pour chaque environnement. Seules les proportions ou, dans notre exemple de pizza, le nombre de parts, varient. En confiant l’assemblage, le test et la validation d’une solution intégrée à des prestataires tiers plutôt qu’à leur service informatique en interne, les entreprises bénéficient de nombreux avantages. L’accélération des déploiements est en effet gage de souplesse accrue et l’automatisation des logiciels, de coûts d’exploitation réduits.

Il ne fait toutefois aucun doute que le Cloud public (le modèle « Consommation sur place ») connaît un plus fort taux d’adoption. Grâce à l’élimination pure et simple des coûts de possession de l’infrastructure et aux modèles de tarification à l’utilisation, les DSI passent pour de véritables magiciens aux yeux des directeurs financiers. Si le Cloud public se révèle un excellent choix pour certains types de données et charges de travail, les DSI avertis savent qu’il ne couvre pas l’ensemble de leurs besoins.

Ce qui amène à se poser la question suivante : pourquoi ne pas tirer le meilleur parti des deux mondes ? La réponse est simple : c’est ce que vous devriez et pouvez faire en optant pour un Cloud privé administré et hébergé (Managed Hosted Private Cloud).

Dans la sphère terminologique du Cloud — oui, je sais, c’est un peu pompeux — ce type de solution permet de bénéficier de la souplesse et des attributs d’externalisation du Cloud public, mais aussi de la confidentialité, du contrôle et de la configuration sur mesure du Cloud privé. Les entreprises sont ainsi en mesure de respecter leurs obligations de souveraineté, de gouvernance et de conformité. Quant aux services informatiques, ils ont toute latitude pour externaliser les opérations liées à l’infrastructure. Dans notre analogie, il s’agit de la formule « Livraison de pizza », où le four (le Data Center) et le feu (l’électricité) sont inclus, au même titre que le pizzaiolo !

 

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