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Un assouplissement réglementaire source de nouvelles opportunités

La circulaire cloud publiée par la CSSF et le projet de loi instaurant de nouvelles modalités en matière d’externalisation des services pour les acteurs financiers (en passe d’être adoptée) vont redessiner le paysage IT luxembourgeois. Profitant de ces évolutions, DXC Technology entend offrir de nouvelles opportunités aux institutions financières luxembourgeoises.

January 15, 2018

Les évolutions réglementaires assouplissant les possibilités de recours à des prestataires de service extérieurs étaient souhaitées et attendues par les institutions financières luxembourgeoises. La circulaire cloud émise par la CSSF autorise désormais les professionnels du secteur financier à recourir à des environnements ou services s’appuyant sur le cloud public, dès lors que celui-ci réponde à la définition du cloud procurée par le régulateur. Le projet de loi 7024, en passe d’être adopté, assouplit quant à lui le cadre dans lequel les acteurs de la finance peuvent externaliser des fonctions et des opérations auprès de prestataires extérieurs. « Ces deux évolutions réglementaires majeures ont un impact significatif sur la manière dont est gérée l’IT des professionnels de la finance au Luxembourg, commente Denis Stoz, managing director de DXC Technology Luxembourg. Le nouveau cadre permettra à l’ensemble des institutions financières établies au Grand-Duché de recourir à des services digitaux plus performants, à moindre coût et jusqu’ici inaccessibles. »

 

La nécessité de dépasser les freins réglementaires

Parmi les clients de DXC Technology, CACEIS, institution financière franco-luxembourgeoise, témoigne de cette avancée. « La volonté, pour notre groupe comme pour de nombreux autres acteurs du secteur, est d’aller vers le cloud et de pouvoir profiter des nombreux avantages qui en résultent. Il est aujourd’hui évident que ces environnements mutualisés, plus flexibles, nous permettent d’être plus efficaces dans la manière de répondre aux besoins de nos clients internes, commente Fabien Azavant, directeur des systèmes d’information de CACEIS. Dans ce mouvement, nous sommes encore confrontés au Luxembourg à des freins réglementaires. L’évolution positive du cadre luxembourgeois doit nous permettre de les dépasser, d’aller plus vite, de faire mieux, pour moins cher, en accédant à des services digitaux plus performants. »

 

Réduction des coûts, gains d’efficacité

Cette ouverture est d’autant plus attendue que de nombreux acteurs doivent composer avec des systèmes informatiques vieillissants. La situation économique dans laquelle évoluent les institutions financières depuis 2008, dans de nombreux cas de figure, ne leur a pas permis de réaliser l’ensemble des investissements garantissant l’évolution optimale de leur environnement IT. « Partant de ce constat, le cloud fait bouger les lignes de manière importante. Il nous offre la possibilité de remettre l’ensemble des systèmes à jour et de mieux relever les défis qui se présentent sur un marché où la concurrence se renforce. Nous devons par ailleurs parvenir à servir une clientèle de plus en plus digitale », poursuit Fabien Azavant. Aujourd’hui, CACEIS explore les avantages du cloud en intégrant progressivement de nouvelles applications. « Nous entrons dans une nouvelle ère, poursuit le directeur des systèmes d’information. L’ouverture du cadre réglementaire est indispensable si l’on veut évoluer avec le marché. Nous devons disposer d’une plus grande « manoeuvrabilité », pour ne pas utiliser le concept d’agilité trop souvent galvaudé. Au départ des standard répandus, nous devons gagner en réactivité, en vitesse d’exécution des projets. Un cadre trop contraignant est contre-productif pour tout le monde et nuit à la compétitivité de l’ensemble de la place. »

 

Harmoniser l’IT à l’échelle du groupe

DXC Technology, dans sa volonté de faire profiter les acteurs luxembourgeois de toutes les opportunités offertes par la technologie, accompagne ses clients dans cette transition. « C’est à nous, en tant que partenaire, d’offrir cette « manoeuvrabilité » accrue à nos clients. Et nous pouvons, pour y parvenir, nous appuyer sur la force d’un groupe international, assure Denis Stoz. Demain, au Luxembourg, la manière de consommer la ressource informatique va changer radicalement. Une partie des infrastructures maintenue au Luxembourg va se déporter sur le cloud public, qui offre une scalabilité naturelle. Les acteurs de la finance internationale ayant développé une présence au Luxembourg vont enfin pouvoir harmoniser leur IT à l’échelle du groupe. »

La particularité luxembourgeoise découlant de la réglementation en vigueur les obligeait jusqu’à présent à développer une infrastructure locale sur laquelle effectuer les opérations. Aux yeux des groupes internationaux, cette situation constituait un frein à la compétitivité de leur filiale. En matière de gestion des environnements IT, le potentiel de réduction des coûts est considérable. Ils sont au moins aussi importants que les gains en compétitivité envisagés.

 

Accéder à de nouveaux services

« Les acteurs peuvent désormais accéder à des solutions de type software as a service, proposées par des géants et auxquelles ils n’avaient pas accès à cause de la régulation », poursuit Denis Stoz.

La circulaire cloud, typiquement, permet d’accéder à Office 365 ou encore à Salesforce. Des solutions de type IT Service Management, comme ServiceNow, sont désormais à leur portée. L’adoption du projet de loi 7024 qui modifiera l’article 41 de la loi du 5 avril 1993 relative au secteur financier permettra à ces acteurs de profiter d’un éventail plus large encore de services, et notamment de ceux portés par de nombreuses sociétés FinTech non établies au Luxembourg.

 

Prise de conscience

« Aujourd’hui, les responsables des départements informatiques des filiales de groupes internationaux établies au Luxembourg envisagent concrètement des projets d’harmonisation à l’échelle du groupe. Et ceux qui n’ont pas encore perçu des opportunités de réduction de coûts et de gains en compétitivité que permettent ces évolutions doivent en prendre conscience rapidement, poursuit Denis Stoz. Les opportunités de transformation qui découlent de cette ouverture réglementaire ne peuvent être ignorées. Les métiers de l’IT qui se maintiendront ici seront orientés vers la création de valeur au service du business, dans le développement de projets au service du groupe, dans les domaines d’activités propres à la place luxembourgeoise. »

La gestion de l’environnement IT proprement dite ne relèvera sans doute plus du Luxembourg et s’appuiera, pour de nombreux groupes ayant développé une présence au Luxembourg, sur des acteurs comme DXC Technology, première société de services informatiques indépendante au monde, qui accompagne ses clients pour leur assurer la meilleure transition possible.

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