Digital Lëtzebuerg, bientôt un site pour fédérer les idées et acteurs

Anne-Catherine Ries, la coordinatrice générale de Digital Lëtzebuerg organisait une présentation du projet national de transformation digitale. L’occasion de faire un point sur l’initiative et ses objectifs et de réaffirmer cette forte volonté de travailler ensemble pour montrer un nouveau visage plus dynamique du pays.

October 5, 2015

Anne-Catherine Ries, la coordinatrice générale de Digital Lëtzebuerg organisait une présentation du projet national de transformation digitale. L’occasion de faire un point sur l’initiative et ses objectifs et de réaffirmer cette forte volonté de travailler ensemble pour montrer un nouveau visage plus dynamique du pays.

Digital Lëtzebuerg se veut un élan pour la transformation digitale du pays, en collaboration avec de nombreux acteurs de différents secteurs, et les citoyens eux-mêmes. Ses objectifs sont multiples : accélérer la transformation du Luxembourg, faciliter la vie des citoyens, assurer la compétitivité et accompagner les acteurs dans la digitalisation.

Cette rencontre était l’occasion de revenir sur les points essentiels où les efforts doivent se poursuivre : l’infrastructure, eSkills, innovation, FinTech et eAdministration. Mais aussi, de présenter le futur site officiel qui permettra de partager, donner de la visibilité et récolter les avis de chacun.

Un développement permanent

Si l’infrastructure poursuit un développement permanent au Luxembourg, les data centres ne suffisent plus, « dire que nous avons des data centres à Luxembourg, c’est comme dire que nous avons des autoroutes, » illustre Tom Kettels, ICT Advisor au Gouvernement. Autour d’eux, le pays doit pouvoir assurer une qualité de services et de compétences pour garder une plus value sur le marché. Numéro 1 pour la bande-passante (cf ‘Global Information Technology Report’ édité par le World Economic Forum), le Luxembourg ne doit pas se reposer sur ses acquis et saisir de nouvelles opportunités. Comme par exemple, le FI-Ware, une infrastructure en cloud novatrice, ouverte pour la création et la prestation de futurs services et applications Internet portée pas la Commission Européenne.

S’appuyer sur des partenariats et s’entraider

Le seul moyen de rendre le pays plus innovant est d’accompagner les entreprises dans leur développement, et ce, sur toute la phase. Pour se faire, le gouvernement a mis en place un Seed Fund en s’appuyant sur différents partenaires comme le SnT. Il sera actif dès le mois de janvier.

Il faut aussi accroître le nombre de startups et pour cela, un concours international a été lancé. Sur 300 projets analysés aujourd’hui, 3 sont à Luxembourg. Il y a 10 ans, on aurait pu espérer en auditionner une cinquantaine tout au plus. Pour les meilleures, le pays leur offrira des fonds et un coaching (de 50M à 110M euros). Sur ces 300, on espère que ce soutien pourra donner naissance à 50 nnouvelles entreprises.

eSkills, le problème redondant

La main d’œuvre fait défaut pour des postes tels que : développeur, data analyste, business intelligence… Chaque année, le Luxembourg compte 800 emplois disponibles pour ce type de poste sans avoir les profils disponibles.
Un problème grossissant qui va être affronter en 5 points :
un nouveau programme de Digital Education conduit par Claude Meisch, le Ministre de l’Education ;
– un meilleur monitoring du recrutement sur ces différents profils ;
– un centre de compétence pour valoriser la formation professionnelle
– améliorer l’attractivité du territoire pour attirer les talents ;
– sensibiliser les jeunes à ces profils et favoriser les stages à orientation ICT.

L’ADEM poursuit également ses efforts avec son programme de Garantie Jeunesse pour proposer des formations. Le tout centralisé sur la plateforme beruffer.anelo.lu

FinTech comme pilier

La nécessité du développement des FinTech à Luxembourg n’est plus à prouver. Présenter au Haut comité de la place financière (HCPF), plusieurs axes doivent être développés :

– identifier les secteurs à potentiel (paiements, investissements, blockchain, big data, etc) ;
– encourager le mentoring et le private funding ;
– lier cette problématique à Luxembourg4Finance à l’aide d’un fond de 500M euros ;
– introduire un programme orienté FinTech à l’université et avoir un institut de recherche dédié ;
– adapter au plus vite le cadre légal et adapter le statut PSF pour rendre possible la réalité FinTech et ne pas freiner leur implantation.

Si le Luxembourg est un centre idéal pour tester des FinTech, mais plus de promotion est nécessaire pour les attirer.

Montrer l’exemple pour une eAdministration

Une eAdministration apporte de réels avantages aux citoyens et à l’Etat en terme de temps et d’économie. Mais cela représente une grande entreprise, un changement de culture et de pratique pour atteindre le ‘digital by default’, et la transparence.

Un futur portail open-data doit aussi voir le jour pour pouvoir déposer et utiliser des données de toutes sortes. Un partage d’information à l’image de l’ADN de Digital Lëtzebuerg qui doit être, plus qu’une priorité gouvernementale, un projet national.

Capture d’écran 2015-10-02 à 11.10.03

Watch video

In the same category