EVENT

Emploi et salaire : l’ICT reste dynamique, selon Lancelot

Lancelot, le cabinet spécialisé dans le recrutement de talents pour […]

June 18, 2013

Lancelot, le cabinet spécialisé dans le recrutement de talents pour le secteur ICT et le eCommerce, présente une enquête sur les salaires des employés du secteur.

Pour la première fois, et dans un contexte économique global difficile, Lancelot Recruitment publie les résultats de son enquête sur la satisfaction et les niveaux de salaires dans le secteur informatique. Il en ressort que les employés du secteur TIC sont globalement satisfaits de leur environnement salarial et de leurs conditions de travail. D’un autre côté, les professionnels de l’ICT restent ouverts à de nouvelles propositions d’embauche. C’est ce que révèle la Salary Survey de Lancelot, qui sera présentée le 28 juin dès 8h30 dans les salons de l’Espace Entreprise Namur à Hamm.

Les informaticiens en banque sont les moins satisfaits

73% des informaticiens à Luxembourg se disent satisfaits ou très satisfaits de leur environnement de travail global, et s’en contentent bien. Dans ce cas, ils sont 56% à déclarer ne pas être en recherche d’un nouveau travail. C’est dans le secteur public, l’administration nationale, mais aussi dans les institutions européennes que les employés en ICT sont les plus satisfaits. A 88%, ils se disent comblés par leur emploi ; il est vrai que la stabilité de l’emploi, le niveau de rémunération et les avantages extra-légaux sont importants dans le secteur public.

Ce sont les employés informatiques actifs dans le secteur financier qui sont les plus enclins à s’ouvrir à de nouveaux horizons. Alors que traditionnellement, l’emploi bancaire était considéré comme stable, le contexte économique a rendu le secteur un peu moins attractif. Ce sont les sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) qui bénéficient alors d’employés satisfaits ou très satisfaits de leur job, à près de 75%. « Cela peut aussi s’expliquer par la grande variété des missions qui peut être proposée dans les sociétés de services, au regard des emplois plus linéaires que l’on peut avoir dans une institution bancaire », estime Mark Simpson, Partner de Lancelot.

Le niveau de salaire n’influence pas la recherche d’emploi

Ce qui est également révélateur dans l’étude tient dans la satisfaction en fonction des postes de travail occupés. Ainsi les administrateurs de systèmes, les agents de helpdesks sont les moins satisfaits, alors que les développeurs d’applications, les responsables de projets et les managers de département IT, sont plus heureux dans leur fonction.

Même si les informaticiens luxembourgeois sont satisfaits de leur emploi, il n’en reste pas moins qu’ils sont aussi à l’écoute de nouvelles propositions d’emploi. 57% sont en quête ou à l’écoute d’un nouveau défi à l’avenir. « Par contre, le niveau de salaire n’influence pas de manière significative la volonté des candidats à trouver un nouvel emploi, analyse Mark Simpson. Au contraire, les IT managers, ceux qui disposent d’un environnement salarial des meilleurs, sont à 84% à l’écoute d’une nouvelle opportunité. Cela s’explique par deux facteurs : ils disposent d’une vaste expérience et d’un salaire confortable qui leur permet de penser à de nouveaux défis. En plus, ils sont arrivés à un certain sommet dans l’organisation du département IT. Pour trouver de nouveaux challenges, il faut probablement que cela passe par un employeur différent. »

« Ce qui est très étonnant dans l’étude, c’est le niveau de maturité qu’ont les informaticiens de ce qu’est réellement leur package salarial, note Eric Busch, Managing Partner de Lancelot. Nous avons constaté des variations parfois importantes qui proviennent selon nous de la mécompréhension entre le salaire brut et le package salarial avec les avantages inclus. »

[colored_box color=”eg. blue, green, grey, red, yellow”]

L’étude : un outil pour le recruteur en IT

L’étude a été conduite en ligne du 24 janvier au 31 janvier par Lancelot Recruitment. 703 réponses ont été collectées dont 436 de salariés luxembourgeois. « Nous sommes particulièrement impressionnés par la volonté que les candidats de Lancelot ont de partager leurs opinions et leurs souhaits », dit Mark Simpson.

Un sujet à découvrir le 28 juin dès 8h30 dans les salons de conférence Namur à Hamm.

[/colored_box]

Dans l’enquête (la marge d’erreur est de 4%), 34% des répondants affirment disposer de plus de douze années d’expérience. Ils sont 25% à avoir accumulé de 8 à 12 ans d’expérience. Il s’agit donc d’une population d’informaticiens à Luxembourg expérimentée, ce qui prouve le dynamisme et la stabilité que le secteur a connu cette dernière décennie. Du côté des compétences, un informaticien sur trois est titulaire d’un Master ou un Bac+4 et un sur quatre d’un Bachelor ou d’un Bac+3.

 

[colored_box color=”yellow”]

L’Adem constate une nette diminution du nombre des offres ICT

Du côté de l’Adem, on confirme les chiffres et les sentiments dégagés dans l’étude. En 2012, l’Administration de l’Emploi s’est entretenue avec 453 informaticiens, dont la plupart sont qualifiés au-delà de Bac+2. La majeure partie des candidats avait dû corriger ou améliorer ses CV et lettres de motivation.

120 demandeurs ont pu réintégrer le marché du travail avec l’aide du service placement et fin 2012, l’Adem avait déjà du constater une diminution du nombre d’offres ou de déclarations de places vacantes. Un effet qui s’accentue encore en 2013, signe que la prudence vis-à-vis des engagements est encore très grande.

Alors que le chômage a atteint des records historiques au Grand-Duché de Luxembourg, le secteur ICT reste dynamique.

[/colored_box]

 

Watch video

In the same category