Les trois prétendants pour l’acquisition de DTS sont connus !

C’est le quotidien Le Soir qui l’a révélé la semaine […]

September 20, 2012

C’est le quotidien Le Soir qui l’a révélé la semaine dernière : trois candidats acquéreurs du business de Associated Dexia Technology Services (ADTS ou DTS) sont pressentis pour reprendre la filiale de services ICT du groupe Dexia.

And the nominees are…

C’est le cabinet Ernst & Young à Londres qui a été mandaté par la holding Dexia pour repenser le futur de la filiale de droit luxembourgeois DTS, à la suite du démantèlement du groupe. Après les pires inquiétudes des premiers jours, puis le doute d’un futur incertain dans le giron d’un investisseur qatari à Luxembourg pour la BIL (ex-Dexia BIL), les éléments se précisent pour DTS.
Ce ne sont pas moins de dix candidats qui ont répondu au RFI (Request for Information) que le cabinet de conseil a publié il y a quelques mois. Ils ont été huit à être entendus par le consultant et trois sont finalement sélectionnés. « Il y a en effet trois acquéreurs possibles, confirme Miranda Ulens, secrétaire responsable du secteur Finances au sein du Setca, l’organisation syndicale belge. La Holding est donc en train de finaliser cette première phase de sélection. Elle n’est pas encore en phase de Due Diligence avec les trois sélectionnés, mais désormais les intentions de la holding sont claires. »

Les trois candidats retenus sont Fujitsu, Accenture et un duo formé en consortium par IBM et Telindus/Belgacom. Du côté des concernés, il n’est pas encore l’heure de commenter.

Bonne nouvelle pour le statut PSF

Dans tous les cas, les trois finalistes (et les quatre entreprises) sont toutes présentes à Luxembourg comme à Bruxelles, proches des deux bureaux de DTS. Plus encore, les candidats sont tous détenteurs du statut PSF à Luxembourg, également détenu par essence par DTS elle-même.

C’est donc une bonne nouvelle pour le secteur et pour le pays, pour les acteurs répondants et pour les employés de DTS. Même si les syndicats belges s’inquiètent déjà du futur statut et régime des salariés, il est à parier que maintenant un horizon se dégage pour les 150 salariés luxembourgeois et leurs 350 collègues belges.

D’après Le Soir, les contrats de mission exclusive que DTS détient avec les entités du groupe dont la BIL, Dexia AM, RBC (ex-Dexia) IS, Belfius… courent jusqu’en 2014. La mission de Ernst & Young est elle engagée par la holding pour au moins jusqu’à fin de l’année. Il est donc probable que le transfert des actifs ait lieu entre la prise de décision (espérée pour le premier trimestre 2013) et 2014.

Un nouveau potentiel pour DTS

Actuellement DTS est cloisonnée dans cette incertitude et ne peut guère revendiquer mieux que le statuquo auprès de ses clients Dexia-like. Avec l’arrivée d’un de ces outsourceurs au cœur de DTS, c’est ouvrir l’entreprise à un marché neuf, bien plus large que les seules opérations au sein de la Holding. Elle pourra et devra être le fer de lance des services ICT pour le secteur financier au départ de Luxembourg.

Même s’il s’agit d’expectatives, le dossier semble désormais bien amorcé. DTS perdra de son caractère luxembourgeois peut-être, mais les décisions bruxelloises ne seront plus les seules balises pour la PSF de Bertrange. Elle fera partie d’un grand groupe, de plusieurs dizaines de milliers de personnes, d’une entreprise globale et d’un potentiel neuf.

Avec Jérémy Zabatta et @novytweety

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