Réconcilier mobilité des données et cadre légal luxembourgeois

Le cloud permet aux acteurs de profiter d’une grande liberté vis-à-vis des solutions et des prestataires qu’ils sollicitent… A condition de garder la maîtrise sur l’ensemble de leurs données et de pouvoir les déplacer aisément. Sven Schoenaerts, managing director de NetApp Benelux est l’invité de la rédaction d’ITnation.

January 12, 2016

Le cloud permet aux acteurs de profiter d’une grande liberté vis-à-vis des solutions et des prestataires qu’ils sollicitent… A condition de garder la maîtrise sur l’ensemble de leurs données et de pouvoir les déplacer aisément. Sven Schoenaerts, managing director de NetApp Benelux est l’invité de la rédaction d’ITnation.

Le jugement de la Cour européenne concernant l’accord Safe Harbor a remis en lumière les exigences en matière de sécurité et de traitement des données des citoyens européens hors du territoire. Comment, selon vous, les entreprises doivent-elles appréhender ce problème ?

“….s’assurer que les données restent bien sur le territoire de l’Union Européenne”

Aujourd’hui, le cloud doit permettre à l’ensemble des acteurs de gagner en flexibilité par rapport à leurs besoins IT. Des solutions de plus en plus nombreuses sont apportées par une large diversité d’acteurs, et notamment des sociétés américaines. Des géants, comme Amazon ou Microsoft, pour ne prendre que deux exemples, ont développé des solutions s’appuyant sur une architecture de cloud public dont les ressources ne sont pas forcément situées sur le territoire européen. A travers elles, ils proposent à leur client d’accéder à des solutions largement mutualisées. Safe Harbor vient mettre à mal ces architectures dans la mesure où il appartient à ceux qui les utilisent de s’assurer que les données restent bien sur le territoire de l’Union Européenne. Dès lors, pour profiter de ces ressources, il faut s’adapter en veillant au respect du cadre légal.

Comment est-ce possible ?

“…garder le contrôle sur ses données où le client le désire….et de les transférer facilement….”

La loi interdit, ou du moins limite, la conservation de la donnée en dehors du territoire européen. Toutefois, elle n’interdit pas qu’elle soit traitée dans une autre juridiction. L’essentiel est qu’elle ne reste pas, de manière permanente, dans un cloud dont la localisation sur le territoire de l’UE ne peut être garantie. Dans ce contexte, NetApp a déployé une technologie afin de s’assurer du contrôle de la donnée. Nous proposons à nos clients de profiter de ce que l’on appelle la Data Fabric. Celle-ci s’appuie sur un ensemble de solutions permettant de garder le contrôle sur ses données, de les préserver là où le client le désire, on premise, chez un provider, à long terme ou à court terme, et de les transférer facilement d’un environnement à autre. Nous proposons à nos clients d’accéder à une plus grande mobilité et une meilleure gestion de la donnée. Non seulement on accède à la protection de la donnée qui s’inscrit dans le cadre légal, mais on profite aussi d’une plus grande flexibilité vis-à-vis des solutions cloud à disposition, qu’elles soient de type privé, hybrid ou public.

 

Quel est l’enjeu principal face aux besoins actuels en traitement et gestion des données ?

“…mieux exploiter ses données et ce de manière indépendante de la technologie que l’on choisit.”

C’est sans aucun doute l’architecture de la donnée. On crée l’architecture de la donnée avec eux, sur base de standards partagés, qui permettent une réplication facile, en fonction des besoins, et un contrôle permanent. Elle s’appuie sur une même base technologique, fondamentale à l’exploitation des données. Avec nos solutions, il est possible de mieux exploiter ses données et ce de manière indépendante de la technologie que l’on choisit.

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